L’histoire de Nicodème est similaire à la nôtre. Ces moments où nous sommes pris entre ce que nous dit notre cœur mais également les règles de la société, de nos parents…

Nicodème était un pharisien tout comme l’était l’apôtre Paul avant sa conversion. Jean 7.50-51 dit qu’il était membre du Sanhédrin, le directoire juif, un « tribunal de première instance » pour toute affaire relative à la Loi et à la religion juive.

Bien qu’attaché aux préceptes juifs, Nicodème comme le rapporte Jean 3, va être touché par l’évangile de Jésus Christ. Il approchera ce dernier à la tombée de la nuit pour davantage être éclairé. Pour plusieurs théologiens, venir à une telle heure était simplement par crainte d’être vu avec Jésus. Qu’est-ce qu’on allait penser si on le voyait être enseigné par Jésus, lui le grand pharisien. Une question que nous nous posons très souvent : que vont penser mes parents, mes amis, mes collègues ou mon/ma partenaire s’il me voit prier, lire la Bible, aller à l’église, parler de Jésus ?

C’est comme cela qu’on arrive pas à véritablement assumer notre identité de chrétien. On oublie rapidement que c’est à nous d’influencer le monde et non de le craindre.

Toutefois, Nicodème va toujours continuer de servir Jésus en toute discrétion. Lorsqu’on enleva Jesus de la croix, il apporta 30 kilos de myrrhe et d’aloès afin de préparer le corps pour l’enterrement, puis il a aidé Joseph à l’embaumer et à le mettre au tombeau. La grande quantité d’épices qu’il a apportée indique qu’il était riche et avait un grand respect pour Jésus.

L’évangile de Jean donne une image positive de lui, ce qui semble indiquer que sa foi était sincère. Sincère comme la tienne et la mienne…mais jusqu’où l’assumons-nous?